Citation Sur Le Reve Et La Peinture
Coup de coeur. J' ai A DO R� !!!
Ce roman nous emporte � Florence � la fin du XV �me si�cle o� l'on c�toie tous les grands noms : F Lippi, la famille Medicis, L�onard de Vinci, S. Vespucci, Pic de la Mirandole, Michelangelo, Savonarole... et bien s�r Botticelli.
Nous assistons au d�but de la Renaissance avec nombre de d�tails qui nous ravissent et nous plongeons dans l'histoire mouvement�e de cette �poque avec Savonarole.
J'ai lu ce roman avec mon ordinateur � proximit� afin de visualiser � chaque fois les oeuvres dont il est question. ( c'est vraiment un plus !)
La vie de Botticelli m'a �mue et je vais, c'est s�r, regarder ses oeuvres avec un autre oeil,.
Botticellli est un peintre d'une grande sensibilit� avec une belle �me mais une �me tortur�e. C'est un homme bless�, aim�, ha� mais que , � travers ce livre, nous ne pouvons qu'aimer !
Une chose de s�re, il faut que je programme un petit s�jour � Florence pour rendre hommage � ce grand peintre !!!
Deuxi�me volet de sa trilogie "Le si�cle de Florence", le R�ve Botticelli retrace le parcours intime et artistique de Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, dit Sandro Botticelli (1445-1510). + Lire la suite
L'�L�VE DE FILIPPO LIPPI
Apr�s avoir consacr� le premier volume de sa s�rie � Filippo Lippi (La Passion Lippi), Sophie Chauveau poursuit son hommage aux artistes florentins de la Renaissance qui ont conquis leur libert�, passant du statut d'artisans � celui d'artistes. Dans la continuit� de la Passion Lippi, l'auteur nous conte maintenant l'histoire de Botticelli, qui fut l'�l�ve le plus dou� de Fra Filippo Lippi. � la mort de ce dernier, Botticelli fonde son propre atelier dans lequel travaille le fils de Lippi, Filippino dit Pipo.
UNE BIOGRAPHIE ROMANC�E
Malgr� la pr�sence d'une bibliographie �toff�e et d'une chronologie pr�cise en fin de roman, il m'a �t� impossible de distinguer la part du vrai de la part de la fiction, d'autant que l'auteur n'a pas r�dig� de notes en ce sens. Que ce roman apporte une vision quelque peu fauss�e de la r�alit� ou bien dresse un portrait r�aliste du peintre, il me semble indispensable de se documenter par ailleurs tant la part romanesque m'a sembl� forte. de toute fa�on, �tant donn� que les oeuvres mentionn�es dans le roman n'y sont pas reproduites, le lecteur est oblig� d'aller se documenter par ailleurs sur Internet ou dans d'autres livres. Cette frustration a �t� pour moi l'occasion de replonger dans les �v�nements artistiques ou historiques de l'�poque, de lire d'autres livres, de surfer sur le web, pour y confronter les faits, les caract�res et les vies des protagonistes, les circonstances de la cr�ation des oeuvres d�crites.
Bien que l'on ne sache pas ce qui rel�ve ici de la r�alit� ou de la fiction, ce roman est document�, c'est indubitable. Il est �galement certain que l'auteur, apr�s s'�tre document�e, s'est fait sa propre id�e du personnage Botticelli et c'est cette image qu'elle nous pr�sente � travers son roman. Un roman facile � lire, au style vivant et bien rythm�.
UNE BONNE ENTR�E EN MATI�RE
Effectivement, privil�giant la petite histoire au d�triment de l'oeuvre de l'artiste, ce roman n'explore pas suffisamment l'oeuvre de Botticelli ni son r�le essentiel dans l'histoire de l'art. Quelques oeuvres nous sont pr�sent�es, mais l'on ne per�oit pas la r�volution artistique introduite par Botticelli. Qu'a apport� Botticelli � l'histoire de l'art ? Quelle fut sa contribution ? Quelles �taient les caract�ristiques de sa peinture ? On per�oit bien que quelque chose d'important se joue entre la ligne de Botticelli et le model� de L�onard de Vinci, il suffit d'�couter Botticelli s'adressant � L�onard de Vinci � la fin du roman lorsqu'il d�couvre la Mona Lisa que L�onard est en train de r�aliser :
"� Ce que j'ai fait � c�t� de toi, �a n'est rien. Je n'ai rien compris � la peinture, je me suis tromp� sur tout. Toi, tu as vu, tu as su, et �a y est, c'est l�... Toutes ces ann�es, je me suis tromp�. �a n'�tait pas la peine. J'ai tout rat�. Je suis fini."
En effet, sur la fin de sa vie, alors que L�onard de Vinci est de retour � Florence, une sorte de bras-de-fer amical s'engage entre eux : plus L�onard de Vinci estompe son dessin, plus Botticelli appuie ses contours et durcit son trait. Car la ligne est tout pour Botticelli : "La ligne de son dessin, de ses contours, une ligne appuy�e, aux formes strictement d�coup�es, avec un go�t pour l'ornement graphique, pr�cis comme l'exige l'orf�vrerie. La ligne est la charpente m�me de son �criture. Il s'applique davantage aux plis et aux incises, aux formes arabesques, aux inflexions souples et mobiles qu'� leur emplissage. Ses silhouettes aux contours cisel�s et vigoureux... La ligne, toujours, la ligne, la ligne encore, c'est sa constante pr�occupation ; parfois son obsession."
En revanche, l'auteur remet bien les oeuvres mentionn�es dans le contexte de l'�poque, avec les personnages concern�s (commanditaires ou bien mod�les), ce qui permet de se familiariser avec les oeuvres, d'en avoir une connaissance plus intime qu'artistique : Saint S�bastien, fresques de la chapelle Sixtine, Pallas et le Centaure, le Printemps, La Naissance de V�nus...
UNE BONNE RETRANSCRIPTION DU CONTEXTE HISTORIQUE ET ARTISTIQUE
Tout en d�couvrant la vie de Botticelli, se d�voile � l'arri�re-plan toute l'atmosph�re des milieux artistiques et politiques de l'�poque, la Florence des M�dicis puis de Savonarole, mais aussi la vie d'un atelier de peintre de l'�poque, les liens entre artistes faits d'admiration, d'amiti� et de jalousie...
Au XVe si�cle, Florence est v�ritablement le berceau de la Renaissance artistique, notamment gr�ce au m�c�nat soutenu de Laurent de M�dicis dit le Magnifique.
� sa mort, le climat politique se d�t�riore et devient extr�mement tendu. Certes, � l'�poque d�j�, le pouvoir des M�dicis �tait en sursis, comme le d�montre la conjuration des Pazzi (26 avril 1478) et ses repr�sailles, mais apr�s la disparition de Laurent le Magnifique, les menaces se multiplient : effray�e par les troupes de Charles VIII qui approchent de la cit� et par la peste qui touche la ville, la population se laisse gagner par les superstitions et les peurs ancestrales, ouvrant par l� m�me la voie au moine Savonarole, � ses diatribes, ses bandes cruelles d'enfants et ses autodaf�s...
Malgr� ce contexte troubl�, la vie continue... Marsile Ficin, Ange Politien, Simonetta Vespucci, Pic de la Mirandole, Fra Diamante, Domenico Ghirlandaio, Luca Signorelli, L�onard de Vinci, Filippino Lippi, Sandra Lippi, Giorgio Vespucci, Laurent le Magnifique, Lorenzo de M�dicis, Pierre II de M�dicis sont autant de grandes figures historiques ou artistiques que l'on d�couvre au cours de la lecture de ce roman. Tous t�moignent admiration et estime pour Botticelli, lui qui en a si peu pour sa propre personne.
UN PORTRAIT INTIMISTE DE L'ARTISTE AVEC TOUTES SES CONTRADICTIONS
Peintre italien �minemment connu de la Renaissance italienne et m�me de l'histoire de l'art, Sandro Botticelli �tait pour moi un peintre de la gr�ce, de l'�l�gance et du bonheur. Quelle ne fut pas ma surprise de d�couvrir un homme m�lancolique et tourment� !
"Melancholia, m�lancolie. L�onard prend cette affection pour de la tristesse, ou pis, la confond avec les crises de chagrin qui l'�branlent quand il a le sentiment de ne pas �tre � la hauteur de son propre jugement. Alors il se hait. Botticelli ne se hait jamais. Pour �a, il faut d�j� s'aimer un peu, et il ne tient pas beaucoup � lui-m�me. Ni � la vie. Pendant ses crises, il ne peut plus la voir en peinture. Il ferme les yeux, se coupe du monde et ne peint plus. Sa m�lancolie est davantage une peine abstraite, une peine de vivre. Non tant de ne pas y arriver que de ne plus vouloir. Une d�lectation � rester dans l'ennui."
De par son surnom � Botticello signifie "petit tonneau" �, je pensais avoir affaire � un homme de taille moyenne et plut�t rondouillard. En r�alit�, Botticelli est "long, incroyablement long, maigre, filiforme, h�ve et d�gingand�, toujours d'une p�leur inqui�tante". Dot� d'une grande sensibilit�, il est r�vuls� par la violence et la f�rocit� de son �poque, ne supportant ni les repr�sailles au lendemain de la conjuration des Pazzi ni le supplice de Savonarole. Aux hommes, il pr�f�re les animaux, et notamment tous les chats qui vivent dans son atelier et qui veillent sur lui. Bien que son temp�rament m�lancolique lui joue des tours � son amant Pipo (Filippino Lippi) finit par le d�laisser, lui a besoin de s'amuser �, jamais il ne se lamente sur son sort, m�me quand � la suite d'une agression il finit infirme, avec des difficult�s pour rester longtemps debout.
M�me s'il consid�re la famille Lippi comme sa v�ritable famille � Lucrezia, Pipo et Sandra �, Botticelli vit aupr�s de la famille � sa m�re Esm�ralda, "la vieille matriarche qui donne des ordres � l'encan du haut de son m�tre trente avec l'autorit� de son quintal de chair flottant autour d'elle" et ses trois fr�res, Antonio (orf�vre), Simone et Giovanni (courtier). Enfant, consid�r� comme le vilain petit canard de la famille, il �tait le souffre-douleur et la ris�e des siens. Cet enfant diff�rent, incompris de sa famille, est devenu un adulte et m�me plus, un artiste renomm�, que sa famille ne reconna�t que pour les avantages qu'il lui rapporte. Cette famille bruyante et pas tr�s raffin�e vit au premier �tage de la maison de Botticelli. Au rez-de-chauss�e, se trouvent la bottega, la boutique de son fr�re orf�vre et l'atelier de Botticelli.
Vivant entour� de ses nombreux chats, il ressent un profond amour pour Pipo puis sa soeur Sandra, laquelle fut le mod�le de plusieurs de ses tableaux (ainsi que Simonetta Vespucci). Mais ces amours sont vou�s � l'�chec : autant Pipo respire la joie de vivre, autant Botticelli est un �tre profond�ment m�lancolique. Quant � Sandra, la terreur qui s'empare de lui quand il apprend qu'il va devenir p�re a de quoi surprendre, mais elle devient plus compr�hensible lorsqu'on �coute les explications de Lucrezia : "Sa m�re ne l'a jamais aim�, il n'a jamais rien connu d'heureux avant d'entrer chez ton p�re [Filippo Lippi]. Pour lui, maternit� et petite enfance sont synonymes de chagrin, de cris... Ses quatre petites soeurs sont mortes apr�s sa naissance."
En parall�le, il noue une relation amicale tr�s forte avec L�onard de Vinci, faite � la fois d'admiration et de rivalit�. Et pourtant, ces deux personnages, m�me s'ils ont quelques points en commun � v�g�tariens, ils ne connaissent pas le latin, ne boivent pas d'alcool, adorent les animaux et sont de grande taille et chevelus �, sont l'antith�se l'un de l'autre : autant L�onard, amoureux de la vie, est charismatique et s�duit les foules, autant Botticelli le m�lancolique vit dans un monde � part, incapable de comprendre le monde qui l'entoure, un monde bruyant, sale et cruel. Et pourtant ils ressentent l'un pour l'autre une profonde admiration et une affection ind�fectible.
� la lumi�re de cette description, les visages qu'il a pu peindre prennent une nouvelle dimension : extr�mement beaux, mais le regard perdu dans le lointain, ses personnages semblent inaccessibles, distants, enferm�s dans leur propre m�lancolie, conscients de la duret� et de la bri�vet� de la vie. Mais la sensibilit� de l'artiste, rendue dans ses oeuvres, est seulement �voqu�e, rarement d�velopp�e.
DES DESCRIPTIONS D'�BATS SEXUELS TROP APPUY�ES ET INUTILES
Si seulement les oeuvres �voqu�es �taient aussi longuement et pr�cis�ment d�crites que les sc�nes sexuelles... le roman d�bute sur une sc�ne de lit entre Botticelli et Pipo, mais ce n'est pas fini car d'autres sc�nes, homosexuelles ou h�t�rosexuelles, interviennent au cours du roman. L'auteur aurait pu �voquer avec sensibilit�, �l�gance et raffinement ces moments ; au contraire, elle se compla�t dans la description crue et quasi anatomique des sc�nes. Cela n'a aucun int�r�t et c'est vraiment d�sagr�able vu le sujet du roman.
Lien : http://romans-historiques.bl..
Un roman biographique dense, long, tr�s long, j'ai cru n'en pas voir la fin.
Mais quel plaisir j'y ai pris !
La vie de Botticelli sous le r�gne des M�dicis, puis de Savonarol, est pass�e au scalpel et fourmille de renseignements sur cette �poque o� Florence �tait le lieu privil�gi� des grands peintres.
Botticelli �tait le plus reconnu de cette �poque. Homosexuel, m�lancolique, entour� de ses dizaines de chats, il voua pourtant un tr�s grand amour � Sandra Lippi, la fille du ma�tre qui l'initia � la peinture. Sandra fut le mod�le de nombre de ses tableaux. Une grande et profonde amiti� le liait � L�onard de Vinci.
J'ai l'impression de revenir de loin apr�s cette plong�e dans le quinzi�me si�cle, et je ne manquerai pas de lire � La passion Lippi � et tant pis si �a se passait avant.
Sophie Chauveau a fourni un travail incroyable pour rendre aussi vivantes et vraisemblables l'ambiance de cette �poque et la personnalit� de Botticelli qu'elle rend tr�s humain et attachant.
Rare sont les peintres des si�cles pass�s qui ont connu la notori�t� de leur vivant. Botticelli est de ceux-l�. Fallait-il que son g�nie f�t �vident pour que ses compatriotes expriment un tel engouement pour son art. + Lire la suite
Avec cet ouvrage magnifique, Sophie Chauveau nous accompagne dans une d�couverte document�e et bienveillante de cet artiste exceptionnel, de son oeuvre et de son �poque, sous le r�gne des Medicis dans la Florence du quattrocento. Elle nous fait aimer ses oeuvres en d�crivant la ferveur qui entourent leur conception. On n'a de cesse de les d�couvrir en images et de confirmer l'admiration qu'elles suscitent � juste titre. Internet est pour cela un outil fabuleux. C'est l'apoth�ose du figuratif en ce sens qu'au-del� du talent de repr�sentation y transparaissent les sentiments qui ont pr�sid� � la naissance de chacune des oeuvres. Les �tats d'�me de leur cr�ateur y sont d�crits au point de nous faire palper son mal-�tre. Cet ouvrage nous fait percevoir une fois de plus la proximit� du g�nie avec la n�vrose.
Comme beaucoup d'artiste de g�nie, Botticelli est un �tre tortur�. La m�lancolie est sa plus fid�le compagne. Il ne s'en cache pas. Il a cependant les pieds sur terre. Il analyse avec clairvoyance ce qui pr�side � son destin dans cette ville o� la violence est souvent au rendez-vous, y compris envers lui. Ne terminera t'il pas sa vie infirme des suites d'une agression, sans toutefois ne jamais se lamenter de son sort.
C'est un homme d'une grande sensibilit� que la f�rocit� de son �poque r�vulse. Il est au bord de la naus�e lorsque lui est impos� le spectacle du supplice de Savonarole, f�t-il appliqu� � son ennemi. A la nature humaine, il pr�f�re la nature animale moins soumise aux arri�res pens�es.
Il est int�ressant, dans cet ouvrage, de voir l'homosexualit� masculine d�peinte par une femme. Elle lui rend cette pr�venance, ce sentimentalisme, que lui ont fait perdre la condamnation des autorit�s de conscience et les moqueries du viril.
Leonard de Vinci, Pic de la Mirandole, Laurent de M�dicis, Savonarole, Vespucci et dans une moindre mesure le r�barbatif Michel-Ange, sont autant de grandes figures qui peuplent l'environnement de Sandro di Mariano Filipepi dit Botticelli. Ils lui t�moignent admiration et estime, lui qui en a si peu pour sa propre personne.
Une touche d'humanit� est rendue � cet �tre complexe lorsque, sur le tard, il fait connaissance avec son fils d�j� adolescent.
C'est un bel ouvrage que cette biographie qui ne porte pas son nom. La mort de l'artiste n'y est d'ailleurs pas �voqu�e. Comme pour illustrer l'immortalit� de son oeuvre.
Je ne sais,� la fin de ma lecture si ce roman est un hymme � l'amour,� la peinture ou � Florence.S.CHAUVEAU nous offre en tout cas un r�cit palpitant o� l'�motion est ma�tresse ce qui est en soi un hommage � Botticeli puisqu'il initie l'audace "d'exprimer les plus intimes sensations,les plus intenses boulversements...plus seulement le bon,le beau,le p�dagogique, mais l'effroi,l'horreur,le pire,le plus grouillant des tr�fonds de l'�me humaine..." + Lire la suite
Cette palette d'�motions est immense dans la Florence de la Rennaissance:
Des beaut�s saisissantes qui naissent sous les doigts de Botticelli,Michel l'Ange, L�onardo,Pipo, des esprits raffin�s et brillants de Policien,Pic de la Mirandolle,Lucrezia,Sandra...mais aussi les explosions de violence engendr�es par le fanatisme de Savonarole, on c�toie aussi bien le merveilleux que l'horreur.Ce roman ne laisse aucune place � l'ennui et j'ai tourn� la derni�re page avec un peu de la m�lancolie de Botticelli car je me suis attach�e sans y prendre garde � ce monde de sensibilit� exacerb�e.Si j'ai �t� un peu contrari�e � un moment de ma lecture par la place pr�pond�rante que prenaient les intrigues amoureuses de Botticelli, Pipo et Lorenzo, l'effervescence de Florence et sa passion pour l'Art m'ont fait oubli� cet instant d'insatisfaction...
![]() | annelyon 01 novembre 2016 Ce jour l�, en lui disant bonjour, elle cherche la commissure de ses l�vres. Elle se d�shabille, mais oublie expr�s un coller nou� autour de son cou. Il devra lui �ter lui-m�me. Seule, elle ne peut pas. C'est d�cid�. Et quand elle l'aura de la sorte attir� jusqu'� son corps nu, elle s'emparera du sien. Plan qu'elle ex�cute point par point jusqu'au moment o� il recule, effray�. + Lire la suite |
![]() | Mimimelie 08 juin 2013 Botticelli n'entend pas, n'entend plus. Celui qu'en secret il esp�rait sans jamais l'avoir vu vient d'entrer. + Lire la suite |
![]() | Clubromanhistorique 22 f�vrier 2016 Botticelli comprend enfin ce qui ne va pas. Cet homme [Savonarole] n�est si dangereux que parce qu'il adore la mort. La v�ritable horreur qui s'est abattue sur Florence, c'est d'�tre dirig�e par un amoureux de la mort. Le climat qui r�gne ici n'a pas d'autre explication. La haine entre chaque camp est ainsi attis�e. Savonarole et ses meutes d�cha�n�es n'aiment que la mort. Une passion pour la mort. Le peintre m�lancolique s'est toujours reproch� de n'aimer pas suffisamment la vie. De ne pas arriver � la cheville de L�onard, cet immense amoureux de la vie. Mais entre ne pas aimer assez la vie et adorer la mort, il y a un gouffre que Botticelli n'a jamais franchi. Il vient de comprendre pourquoi, en d�pit d'une certaine beaut� tragique et de quelques accents de v�rit�, il n'a pu adh�rer aux doctrines de Savonarole. + Lire la suite |
![]() | Laura94 24 avril 2015 Plus L�onard estompe son dessin, plus Botticelli appuie ses contours et durcit son trait. C'est la lutte du model� contre la supr�matie de la ligne. La ligne n'existe pas dans la nature, donc L�onard la supprime. Il oeuvre � la rendre invisible. Pour Botticelli, la peinture doit imp�rativement s'�manciper de la nature, surtout ne pas la copier. Peindre pour lui, c'est la rendre autrement, l'inventer, la r�ver, et au besoin l'am�liorer. + Lire la suite |
Citation Sur Le Reve Et La Peinture
Source: https://www.babelio.com/livres/Chauveau-Le-reve-Botticelli/20794
Posted by: ferreirathestive.blogspot.com
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